L’origine de l’Orchestre de la Garde républicaine
remonte à 1848. Ses débuts officiels datent de 1852, lors
de la distribution des drapeaux au Champ de Mars. C’est une telle
révélation que le général Magnan, gouverneur
militaire de Paris, félicite publiquement Jean Paulus, son premier
chef, qui, en 1856, obtient la transformation de sa fanfare en musique
d’harmonie sous le nom de « Musique de la Garde de Paris
». Celle-ci devient « Musique de la Garde républicaine
» en 1871 et entreprend, l’année suivante, aux Etats-Unis,
le cycle de ses voyages à l’étranger. Le succès
est immédiat et considérable. L’orchestre retournera
aux Etats-Unis en 1903, 1953, 1975, et 2001. Depuis, de très
nombreuses tournées ont affirmé son prestige dans le monde
entier (Europe, Canada, Singapour, Japon, Corée, Chine, Kazakhstan…).
En 1993, la Musique de la Garde républicaine prend l’appellation
d’ « Orchestre de la Garde républicaine ».
Cette formation se compose de deux grands ensembles :
- - l’Orchestre d’Harmonie (80 musiciens)
- - l’Orchestre à cordes (40 musiciens), susceptible de se
présenter dans des configurations à 24 ou 12 archets,
et en quatuor à cordes.
Ces deux orchestres se rassemblent à certaines occasions pour
former l’Orchestre symphonique.
L’Orchestre de la Garde républicaine est en mesure d’interpréter
tout le répertoire musical classique du XVIIème siècle
à nos jours. Les grands compositeurs sont régulièrement
au programme des nombreux concerts qu’ il donne en France et à
l’étranger. Certains d’entre eux ont exécuté
leurs propres œuvres à la tête de l’Orchestre
d’Harmonie. La Cantate de Saint-Saëns, ou le Boléro
de Ravel dirigés par leurs auteurs, quel bel hommage pour cette
formation ! Florent Schmitt a même écrit spécialement
Les Dionysiaques.
Le recrutement des musiciens se fait par voie de concours, parmi l’élite
des professionnels français issus des conservatoires nationaux
supérieurs de musique de Paris et de Lyon.
Il est placé depuis le 1er mars 1997 sous la direction du colonel
François Boulanger, et du lieutenant-colonel Sébastien
Billard, chef-adjoint.
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