Duo Fortecello & La Cecilia

La CECILIA, danseuse Flamenco

 

Cécile Cappozzo est née en 1984 à Roanne de parents musiciens.

Formée au piano classique, elle se tourne rapidement vers le jazz et la musique improvisée. Après un passage au Conservatoire de Saint-Étienne

(département de jazz) et à la Faculté de Musicologie de Tours, elle multiplie les expériences musicales et se forme lors de master classes auprès de Mal Waldron,

Charles Gayle, Jacques Loussier, Sophia Domancich…, et gagne le Prix Fédécouverte 2006 avec son propre trio, à l’âge de 22 ans, ce qui lui permettra de se produire dans les

salles appartenant à la Fédération des Scènes de Jazz de France.

Parallèlement, elle se passionne pour le flamenco à l’âge de 20 ans, prend ses premiers cours de danse flamenca à Tours avec Aurélia Vidal, se forme lors de

différents stages ou festivals en France (Mont de Marsan, Rivesaltes, Paris) et en Espagne (Séville, Grenade). Passionnée, elle part en Andalousie, à Jerez de la Frontera,

ville gardienne du cante jondo ou « chant profond » selon les aficionados, pour une purée de 2 ans (2007 à 2009). Elle rencontre alors sa « maestra », Manuela Carpio, grande danseuse gitane au savoir inépuisable, complète sa formation auprès d’autres artistes telles que Maria José Franco, Ana Maria Lopez et Carmen Herrera, et surtout Mercedes Ruiz, jeune danseuse jerezana de renommée internationale. Elle continue sa formation avec de grands danseurs tels que La Lupi, Fran Espinosa, Israel Galvan, La Moneta…

De retour en France en 2010, La Cecilia continue sa formation auprès d'artistes tels que Bobote, Juana Amaya, Israel Galvan, José Maya, Manuela Carrasco, La Lupi et a pour objectif de faire connaître le flamenco traditionnel en proposant des stages et des spectacles, et en gardant toujours à l'esprit la générosité et la force inhérentes à cet art.

Elle retourne en Andalousie très régulièrement pour continuer sa formation auprès de Manuela Carpio (Jerez de la Frontera), dans les écoles de Séville et auprès de La Lupi (Malaga).

En 2014, elle crée son propre groupe La Cecilia y su gente. Elle fait aussi partie du groupe chorégraphique (danse contemporaine) de Dimitri Tsiapkinis (Omnivion) dont la première fut donnée au Centre Chorégraphique de Tours en septembre 2014 et dans lequel elle présente un solo de flamenco contemporain.

Parmi les nombreux engagements artistiques qui font son actualité, Cécile Cappozzo se produit aussi bien en tant que danseuse flamenca, multipliant les projets avec différents artistes français et espagnols (Cie Helena Cueto, Cie Acento Flamenco, Cie Sabrina Le Guen, spectacle avec Carmen Herrera, duo avec Karine

Gonzalez…), qu’en tant que pianiste. C’est à cet instrument qu’on peut ainsi l’entendre en duo avec son père, Jean-Luc Cappozzo, trompettiste de jazz internationalement reconnu (sortie d’un premier disque sur le label Fou Records intitulé « Soul Eyes » en novembre 2015).

Elle fait aussi partie du Trio Alzea (musiques du monde : violon/voix/piano) dont le dernier projet a été porté tant par la Région Poitou-Charentes, que par la SPEDIDAM et l'ADAMI, et pour lequel le succès auprès du public, venu nombreux les applaudir au Nouveau Théâtre de Châtellerault lors du Festival des Hivernales de décembre 215, a été triomphal.

Par ailleurs, elle est à l’initiative du projet Les Âmes Sonores (flamenco contemporain et improvisation libre avec la danseuse marseillaise La Fabia), et est invitée par différents groupes de jazz (duo avec Sébastien Boisseau notamment).

Elle fait aussi partie du nouveau groupe du célèbre guitariste Juan de Lerida en tant que pianiste et danseuse. Tous ces projets nourrissent son enseignement de la danse flamenca, enseignement qu’elle dispense lors de stages réguliers (Tours, Bourges, Blois, Lyon, Paris, …)

 

DUO FORTECELLO

En 2013, Philippe et le Quatuor Volubilis s'associe pour travailler autour du quintette de Johannes Brahms. Mais mettre 5 personnes d’accord n’est pas si simple et en 2014, Anna, la violoncelliste du quatuor, propose de former un duo piano-violoncelle autour d’un programme qu’elle avait en tête depuis des années : le Tour du monde en violoncelle et piano. Philippe accepte et les répétitions démarrent. Après quelques mois de répétitions, le programme est prêt.
Un jour, Philippe doit donner un concert en Italie, Anna décide de l'accompagner et ensemble ils décident de donner leur premier concert en duo.

Trois mois plus tard, sous le soleil brûlant de Toscane, le concert du jeune duo sans nom est arrosé de limoncello maison produit par la Mamma de l’organisatrice. Les deux musiciens se sentent soudainement à l’aise en italien et philosophent : il pianoforte + il violoncello + il limoncello = Fortecello.

Le Duo Fortecello était né !

 

 

Anna MIKULSKA, violoncelle

Vient au monde en 1987 à Cracovie, dans un immeuble soviétique où trois mondes se côtoient : la vieille aristocratie cracovienne du côté de son père, la bourgeoisie ambitieuse de Częstochowa du côté de sa mère et le quartier populaire de Nowa Huta. C’est à ce mélange extraordinaire qu’Anna attribue sa capacité à se sentir à l’aise dans n’importe quel milieu.

Grâce à sa tante couturière, qui l’inscrit à un concours de chant où Anna se présente avec 40 degrés de fièvre, concours qu’elle gagne malgré tout, la petite fille âgée de 6 ans, commence le violoncelle dans une école spécialisée pour jeunes musiciens.

A 18 ans, elle tente son rêve : poursuivre ses études à la prestigieuse Académie de Musique de Cracovie. Elle réussit les examens d’entrée avec une des notes les plus élevées parmi 120 candidats. Au bout d’un an, Zdzisław Łapiński, son professeur de violoncelle qui a toujours soutenu l’esprit libre d’Anna, lui propose de tenter l’entrée à l’École Normale de Musique de Paris. Deux mois plus tard elle part pour étudier à Paris avec Paul Julien en confondant « bonjour » avec « merci ». Deux ans plus tard, avant de finir ses études à Cracovie, Anna s’installe à Nantes. En 2005 elle obtient le Master d’Art.

Entre temps elle vit une expérience professionnelle incroyable : elle est engagée dans l’orchestre personnel de Nigel Kennedy, Orchestra of Life. Elle réalise plusieurs tournées internationales et se produit dans les plus grandes salles de concert telles que la Philharmonie de Berlin ou le Royal Albert Hall de Londres.

En 2006, Anna arrive à Poitiers. Elle enseigne au Conservatoire de Rochefort et de Lencloître, collabore avec l’orchestre de l’Opéra de Limoges et forme un quatuor à cordes, le Quatuor Volubilis. C’est à ce moment-là qu’elle rencontre Philippe Argenty…

 

Philippe ARGENTY, piano

Naît en 1984 dans les Pyréées Catalanes, à la frontière entre la France et l’Espagne. Philippe a pour passion la nature et son surnom de « Tom Sawyer » lui sied à merveille.

Sa mère l’inscrit au cours de piano à l’âge de 6 ans mais le costume en velours marron côtelé acheté pour sa première audition l’effraie et il ne veut plus entendre parler de piano.

Les premières pédales qui l’intéressent sont celles de son vélo et le premier piano, celui du restaurant Planes où il fait deux saisons comme commis de cuisine avec beaucoup de succès. Malheureusement une maladie de peau l’empêche de continuer cette carrière.

A 18 ans, il entend une des Rhapsodies de Liszt joué par György Cziffra à la radio. Il décide alors de devenir pianiste. Après un an au Conservatoire de Perpignan, des journées entières passées au piano, Philippe part pour Paris pendant 18 mois. De retour dans les Pyrénées, il rencontre Oxana Yablonskaya,

la légendaire pianiste qui a pris sa retraite dans les Pyrénées. Elle propose à Philippe la gestion de son festival de piano. Cette expérience fait naître en lui une autre passion : l’organisation de festivals de musique. C’est également elle qui va présenter à Philippe celui qui est devenu son mentor, Stanislav

Pochekin. En 2011, Philippe obtient une Licence de concert, quitte le conservatoire et part sur les routes pour donner des concerts.

Il commence ainsi à transporter son piano d’abord avec son père, puis il s’équipe d’une machine. Cela lui permet de jouer partout, d’organiser des festivals et de faire apprécier la musique à un grand nombre de personnes.

Il s’installe à Poitiers en 2011. Il cherche des collègues. Il a entendu parler d’un quatuor à cordes… et c’est là que commence l’histoire du Duo Fortecello…

 

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