les artistes

artistes solistes
ensembles
jeunes talents
avril 2009

lun mar mer jeu ven sam dim
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30      

les villes



 
 

Verneuil-sur-Avre      

 

Concert symphonique samedi 18 avril 2009 à 20h45

A l'Église de La Madeleine

Gérard Gasparian - piano
Bernard Mathern - violon
Joachim Leroux - direction
Le Nouvel Orchestre de Chambre de Rouen

Gérard Gasparian   Bernard Mathern   Joachim Leroux   Nouvel Orchestre de Chambre de Rouen

Programme :

MOZART - Divertimento,
ANTHONY GIRARD - « l'Echelle de la Beauté » concerto pour violon et orchestre, création française
BEETHOVEN - Concerto n°2 pour piano et orchestre op.19
ELGAR - Sérénade en mi mineur 

 

 

Il nous a paru intéressant de réfléchir à un programme de concert qui mettrait en évidence l'importance du concerto de soliste à travers deux époques différentes : Mettre en miroir deux conceptions du concerto, voilà une ambition.

Beethoven, au début de la chaîne, comme précurseur du genre. N'oublions pas qu'il était à la fois pianiste virtuose et compositeur de génie. L'un servant l'autre et vice versa. Au début du 19ème siècle, il donna un nouveau souffle au concerto, lui donnant des proportions plus grandes et plaçant le soliste au centre de l'ouvre. Il a également élargi la palette sonore et la puissance de l'orchestre. Tous ces éléments vont ouvrir une nouvelle ère du concerto dans laquelle vont s'engouffrer tous les compositeurs romantiques, pérennisant ainsi le genre concertant. Certes, le 2e concerto op.19 pour piano de Beethoven, interprété ici par le pianiste-concertiste Gérard Gasparian, est en réalité le premier par sa date de composition, et est encore sous le poids des clichés de l'écriture mozartienne, mais il a un intérêt particulier : sa cadence du premier mouvement, réécrite 18 ans après, nous fait entendre du Beethoven de la dernière période, avec ses audaces harmonique proches d'un Hammerklavier, par exemple.

A l'autre bout de la chaîne, le compositeur français Anthony Girard et son concerto pour violon et orchestre intitulé « L'échelle de la beauté », sous l'archet du violoniste Bernard Mathern, qui verra là ça création française. Auteur contemporain, il perpétue le genre concertant non sans innover. Pour lui, la création musicale doit favoriser l'accès à un espace de liberté, de plénitude. La médiation poétique favorise, selon Anthony Girard, une mise à distance des préoccupations d'écriture et de toute velléité d'expression « personnelle » à la faveur d'une vérité émotionnelle, d'une ouverture sur l'inconnu.

Pour encadrer ce programme, la Sérénade pour cordes en mi mineur de Elgar, compositeur anglais de la charnière 19ème-20ème siècle, et le divertimento k136 pour cordes de l'immortel Mozart, par le Nouvel Orchestre de Chambre de Rouen, placé sous la baguette experte de son directeur musical Joachim Leroux.

 

 

 

Concert vendredi 24 avril 2009 à 20h45

A la Salle des Fêtes

Chorale de Verneuil-sur-Avre
Geneviève Ibanez - piano
Laurence Lefebvre - soprano
Christine Bonneton - chorégraphie
Marine Orphelin - danse
Jean-François Lefebvre - direction

Chorale de Verneuil


Geneviève Ibanez Laurence Lefebvre Christine Bonneton Marine Orphelin Jean-François Lefebvre

 

 

Le lien entre les choeurs et la danse s'est tissé dans notre esprit grâce à « Sirènes » de Claude Debussy, dernier des 3 Nocturnes pour orchestre (avec Nuages et Fêtes). Et lorsque nous avons proposé l'idée à Jean-François Lefebvre pour les chours, et à Geneviève Ibanez pour le piano (version réduite) et la danse (sa fille Christine Bonneton en a réalisé la chorégraphie), il n'y a pas eu la moindre hésitation.

Cette pièce n'est certes pas écrite dans une intention chorégraphique, mais elle est la sour jumelle de « Daphnis et Chloé » , le ballet de Ravel, en ce sens que les Chours y apparaissent en tant que couleur instrumentale supplémentaire, rajoutée à l'orchestre, sans texte ni paroles, en vocalises seules. Dans les deux cas, nous sommes sous le royaume des dieux des océans et de la mer, dans les deux cas le goût pour la Grèce antique fut source d'inspiration. Nous avons un exemple similaire encore avec « Prométhée » de Scriabine, pour piano et orchestre, les chours y apparaissant vers la fin, de la même manière.

Ce soir, nous entendrons donc « Sirènes » dans sa version réduite pour piano seul, par Geneviève Ibanez, concertiste, professeur et infatigable défenseur de la musique contemporaine pour le piano - elle a sous son égide plusieurs volumes d'ouvres de compositeurs du 20 e siècle, éditées chez Lemoine. La partie danse est assurée par Marine Orphelin.

Jean-François Lefebvre, lui, est à la fois chef de chour, chef d'orchestre, professeur de formation musicale, directeur du conservatoire de Verneuil, trompettiste et chanteur (baryton). Quoi de plus pour nous intéresser à lui et l'inviter à participer à notre Festival. Nous aurons ce soir l'occasion justement d'apprécier plusieurs aspects de son talent : outre la Chorale de la Ville de Verneuil qu'il a formée, et qu'il dirigera, nous avons souhaité l'entendre, avec son épouse Laurence, chanter des mélodies françaises, mais également le voir à l'ouvre avec sa trompette dans une pièce contemporaine de Stan Friedmann, intitulée Solus , qu'il affectionne particulièrement.

En 1903, Debussy séjourne en Normandie, à Orbec, une charmante et pittoresque petite ville bordée par le bocage augeois. Inspiré par son élégant parc verdoyant empreint de mélancolie, niché derrière un grand porche de bois et de hauts murs, il y compose «Jardins sous la Pluie», 3 e des Estampes pour piano, que nous entendrons également sous les doigts d'Ibanez, suivie d'autres pièces encore du même compositeur.

La pianiste accompagnera ensuite Laurence Lefebvre dans quelques mélodies de jeunesse de Debussy, écrites encore vers la fin du 19 e siècle, ou le compositeur utilisait les paroles de Banville, Bourget, Baudelaire, Musset etc. mais également les Trois Chansons de Bilitis , plus tardives, sur les paroles de Pierre Louÿs, qui nous ramènent à Sirènes de par leur ambiance antiquisante - un dialogue imaginaire dans lequel une poétesse grecque contemporaine de Sapho parle d'amour.

Jean-François Lefebvre et sa Chorale de Verneuil nous préparent pour cette soirée encore quelques surprises d'ouvres a capella.

Gérard Gasparian

 

 

 

 

Ville de Verneuil-sur-Avre

Office de tourisme : 02 32 32 17 17

       

 
© 2008-2009 ama-asso.fr             plan du site           à propos du site